Le pire Boss du monde…
est probablement vous-même.
Même si vous n’êtes pas à votre compte, vous êtes votre propre boss. Vous seul orientez et bâtissez votre carrière, organisez votre journée, choisissez vos priorités.
Vous décidez de la façon dont vous valorisez vos contributions, vous décidez des disciplines auxquelles vous allez vous former, vous décidez de la façon dont vous vous parlez à vous-même.
Et il est plutôt probable que vous décidiez de tout cela assez mal.
Si votre responsable vous parlait de la façon dont vous vous parlez à vous même, vous démissionneriez. Si votre responsable perdait autant de temps que vous en perdez pour vous-même, il serait probablement déjà viré. Si une entreprise formait ses salariés aussi mal que vous vous formez vous mêmes, elle ne tarderait pas à faire faillite.
[…]
Nous sommes surpris lorsque que nous rencontrons une personne en charge de son épanouissement. Quelqu’un qui a trouvé une façon de travailler avec son ordinateur portable en faisant le tour du monde.
Nous sommes choqués lorsque nous apprenons que quelqu’un utilise ses soirées et ses weekends à se former ou bien à développer un projet entrepreneurial plein de potentiel.
Et nous sommes envieux lorsque nous croisons quelqu’un qui s’est débrouillé pour se bricoler les conditions de son épanouissement, comme si cela devait nécessairement être rare, voir déplacé.
Il y a quelques bons livres sur les façons d’être un bon responsable d’équipe. Encore moins sur le les façons d’être responsable de son épanouissement. Il est pourtant difficile de penser à un savoir plus essentiel à apprendre.
Cet article est une traduction du post The World’s Worst Boss paru le 4 décembre 2010 sur le blog de Seth Godin. Je le reproduis ici avec sa très aimable autorisation.